Psychologie et Philosophie : points en commun, différences, etc.
Pendant longtemps, nombreux considéraient que la psychologie était issue de la philosophie. Elle était perçue comme étant une de ses branches. Ce n’est que vers la fin du XIème siècle qu’elle a été reconnue comme étant une science à part entière. Même s’il y a des liens entre ces deux domaines, une nette distinction existe.
Deux sciences fortement liées
Tout d’abord, la majorité des théories psychologiques sont basés sur les études philosophiques. Par exemple, c’est de là que sont tirées les hypothèses liées à l’esprit. Certains objets d’étude viennent de cette discipline. Mais au final les conclusions diffèrent. De plus, les champs d’étude et les points de vue sont différents également. Cependant, ce sont deux domaines qui permettent de mieux connaître l’homme et son fonctionnement. Ils étudient le « moi » et permettent de mieux l’appréhender. Entre autres, il existe même une philosophie de la psychologie. Elle se base sur des concepts modernes. Il s’agit d’une véritable discipline que de nombreux professionnels cherchent à faire évoluer. Il convient aussi de noter que les philosophes utilisent des éléments de l’autre discipline comme outils. Cela permet de comprendre le fonctionnement psychologique de l’être humain.
Psychologie et philosophie : les points de divergence
Psychologie et philosophie diffèrent sur de nombreux point. D’un côté, la première signifie étude de l’âme. L’esprit et le comportement humain sont étudiés. Cela permet de comprendre les idées, les sentiments et la manière d’agir des personnes. Une méthode empirique est utilisée. S’ajoute à cela l’usage de la statistique. Les psychologues font des recherches et des études. Les résultats obtenus constituent la base des solutions apportées. Entre autres, la morale n’est pas étudiée en profondeur, il n’y a pas de débat sur le bien et le mal. En outre, les psychologues se focalisent surtout sur le passé des patients pour les aider. L’enfance, les événements antérieurs sont analysés pour comprendre la situation et trouver une solution. Cela n’est pas visible au niveau des philosophes. Ils étudient une panoplie de problèmes qui touchent le monde et l’existence humaine. Leur domaine d’intervention est large. Leurs principaux outils sont l’analyse conceptuelle, les recherches non empiriques et les expériences mentales. De plus, l’objectif est intellectuel, aucune intervention n’est visée. Au final, ils ne soignent aucun trouble ni traumatisme. Ils peuvent plutôt être utiles à une personne qui se pose de grandes questions sur l’existence.